Tenir un enfant dans ses bras.
Se sentir un peu bancal,
Comme une vielle chaise.
Faut dire que c’est maladroit
Les bras d’un homme.
Tenir dans ses bras
Ce petit être, cette innocence
Ses petites mains déjà le poing levé.
Scruter dans son visage ses yeux,
Une ressemblance, un signe.
En le berçant, s’apercevoir
Comme une évidence
Qu’un enfant apporte l'espoir
Même là où il n'y en a plus.
Il éclaire la nuit !
Un enfant, c'est une oasis
Au milieu de la tempête,
C’est un désert qui refleurit !
Un enfant redonne la force
De croire en un monde meilleur.
Un enfant, ça transforme
Un homme en père.
Un enfant, c’est la magie
D’un sourire
Qui vous arrache les larmes de l’âme.
Il vous emmène en voyage
Et vous n’êtes plus
Le capitaine du navire,
C’est lui qui vous trace la voie.
Un enfant vous fera veiller tard,
Il rendra certaines nuits blanches.
Vous aurez peur les soirs de fièvres.
Il vous fera pleurer
Avec ses premiers mots.
Ses premiers pas
Seront vos premiers pas.
Il vous prendra par la main
Et vous serez fier.